Dans
cette partie “technique”, je vous propose des informations
diverses concernant aussi bien la prise de vue (macrophotographie,
matériel, accessoires...) que le traitement des images ou
encore la technologie des capteurs numériques.
La
Macrophotograhie en numérique
Rapport
de grandissement & taille de capteur :
Pour
mémoire, je voudrais juste rappeler que le terme "macrophotographie"
(dans le jargon des puristes) ne devrait être utilisé
qu’à partir du moment où l'on travaille à
un rapport de grandissement supérieur ou égal à
1/1.
Cela veut dire que si la taille réelle du sujet photographié
est par exemple de 1mm, ce dernier devra avoir au moins cette taille
(ou plus) sur le capteur !
(autre exemple : si la taille du sujet est de 2 mm sur le capteur
alors que dans la réalité le sujet mesure 1mm, on
parlera de rapport 2/1) !!!
Ces dernières années, la photo rapprochée ou
"proxi-photo" s'est largement démocratisée
(notamment avec l'arrivée des APN) et l'on a vu fleurir les
appellations«macro» sur des objectifs ne permettant
pas de dépasser le rapport 0,5/1 (voire moins) mais qu'importe
le flacon pourvu que l'ivresse de pouvoir réaliser des photos
d'insectes, fleurs... soit au rendez-vous et satisfasse les utilisateurs
;-)).
Toutefois,
si vous souhaitez éclaircir les choses et vous faire une
idée précise du rapport de grandissement que vous
obtenez avec votre APN, il vous suffit de photographier une règle
avec la position macro activée (ou avec un complément
optique) pour connaître précisément le champ
en millimètre que votre appareil couvre puis de consulter
le tableau de correspondance que j'ai
créé et vous trouverez ICI.
Toutefois,
pour parvenir à accéder à des rapports de grandissement
plus importants que ceux autorisés par les possibilités
de l'optique de l'APN ou d'un DSLR, quelques accessoires et précautions
d'emplois sont indispensables.
(Cliquez
sur la vignette pour accéder à la
page "Détails
+ Infos")
Champ
réel couvert au
rapport de grandissement 1/1
en fonction des différentes
tailles de capteur CCD
(du 24x36mm au 1/2,7")
+ tableau de correspondance
Cliquez sur la vignette
pour accéderà la page
Détails + Infos
Les objectifs macro
Objectif
macro
Canon EF 100mm USM
offrant le rapport 1/1 direct
Crop
à 100% d'une image brute
au rapport 1/1 réel
EF 100mm macro F2,8 USM
+ Canon 5D (200 iso)
Cliquez
sur la vignette
pour
agrandir
Les
objectifs macro moderne autorisent une mise au point continue de
l’infini au rapport 1/1, ce qui donne un confort d'emploi
remarquable !
La
formule optique de ce type d'objectif est étudiée
pour obtenir une excellente homogénéité de
l'image à tous les rapports de grandissement tout en minimisant
les "déperditions" de lumière notamment
grâce à un système de mise au point interne
qui évite l'allongement du tirage.
Evidemment, le prix d'un objectif macro est plus élevé
qu'une focale fixe mais les performances optiques sont généralement
d'un haut niveau et il peut remplacer, sans aucun problème,
un objectif de focale équivalente !!!
Les
objectifs macro se déclinent en différentes longueurs
focales (généralement de 50mm à 200mm) et tout
dépendra du type de sujet que l'on souhaite photographier
car plus la focale sera longue et plus il y aura une "distance
de sécurité" respectable entre le sujet et la
lentille frontale de l'objectif... ce qui peut devenir un réel
argument sur des insectes craintifs ;-)). Toutefois, les 180mm ou
200mm macro ne sont pas forcement la panacée car le poids
et la maniabilité de ces objectifs peuvent devenir un handicap
par rapport à un 100mm... donc, faites attention de choisir
l'objectif le mieux adapté à vos besoins !
Un
autre point à ne pas négliger lors du choix d'un objectif
macro est de savoir si la focalisation (mise au point) est interne
(IF pour "internal focus") car dans ce cas, la taille
de l'objectif reste la même quel que soit le rapport de grandissement
et c'est un gros avantage par rapport à un optique non IF.
En effet, avec une optique non IF, plus le rapport de grandissement
va augmenter et plus l'objectif va s'allonger et par la même,
réduite la distance séparant la lentille frontale
du sujet... ce qui est un handicap !!!
Distances
de travail (objectif/sujet) approximatives au rapport 1/1 :
~ 08-10 cm pour une focale de 50mm
~ 14-15 cm pour une focale de 100mm
~ 22-24 cm pour une focale de 180/200mm
Par
ailleurs, si le photographe recherche des rapports de grandissement
supérieurs à 1/1 et que pour cela, il utilise des
bagues allonges sur un objectif macro... eh bien, il faut savoir
que plus la focale sera longue et moins l'augmentation du rapport
de grandissement sera important ! Dans ce cas, c'est incontestablement
le 50mm qui permettra d'obtenir les grandissements les plus élevés...
mais plus encore que jamais, au détriment de la "distance
de sécurité" !!!
Pour
moi, c'est incontestablement le 100mm macro qui est le plus polyvalent
car on bénéficie d'une distance de sécurité
suffisante par rapport au sujet, tout en ayant un objectif qui sait
rester assez compact, léger... et nettement moins cher que
les 180/200mm ;-)).
Marketing oblige... on trouve également des zooms ou téléobjectifs
affublé du qualificatif "macro" mais ce terme est
plus racoleur qu'autre chose car le rapport 1/1 est loin d'être
atteint et il faudra souvent se contenter d'un 0,3/1 ou moins, ce
qui est quand même bien pratique pour réaliser des
proxi-photos de fleurs ou autres sans gros investissement.
Avantages : qualité optique, perte de lumière assez
bien contenu, conservation de tout les automatismes du boîtier
(mesure, AF...), grande facilité d'emploi, polyvalence (photos
macro & classiques).
Inconvénients : un seul et unique...le prix.
Comparatif : Canon EF 100 macro F2,8 L IS USM vs Canon EF 100 macro F2,8 USM
Le choix d'un objectif macro est toujours une question délicate et maintenant que CANON nous propose le choix entre deux objectifs similaire dans sa gamme "macro" avec les CANON EF 100 MACRO F2,8 USM et CANON EF 100 MACRO F2,8 L IS USM, je vous propose un petit comparatif en image dans le cadre d'une utilisation en macrophotographie au rapport 1/1 afin de voir les différences éventuelles entre ces deux optiques montées sur un boitier Canon 5D Mark 2.
(Cliquez
sur la vignette pour accéder au comparatif")
Les bonnettes
Bonnette CANON 250D composée de
2 lentilles traitées multicouches toutes
surfaces
Bonnette Olympus MCON-35 composée de
2 lentilles traitées multicouches toutes
surfaces
L’accessoire
assurant la plus grande compatibilité est sans aucun doute
possible la bonnette (ou close up) qui s'utilise exactement comme
un filtre en se vissant tout simplement à l’avant de
l’objectif ;-D.
Cette
bonnette est une sorte de loupe qui permet de réduire la
distance mini de mise au point et donc d'augmenter le rapport de
grandissement par la même occasion !
Attention,
il existe différents modèles de bonnette allant de
la plus simple (une seule lentille non traitée) à
la plus complexe (bonnette achromatique composée de deux
lentilles avec traitements multicouches) et je pense qu'il est inutile
de vous préciser que ces différences se retrouvent
aussi bien au niveau de la qualité optique que du prix de
ces accessoires.
Par
ailleurs, le pouvoir "grossissant" ou "puissance"
des bonnettes est caractérisé par le nombre de Dioptrie
: +1D, +2D, +3D, +4D, +10D qui sera d'autant plus grand que le chiffre
est élevé... mais d'un autre côté, cela
se fera au prix d'une dégradation de la couverture de l'optique
de départ !
En
fait, le bon compromis se situe (à mon avis) autour des
bonnettes ayant une puissance de +2 à +4 Dioptries (selon la
longueur focales des objectifs sur lesquels elles seront montées)
et cet accessoire est pratiquement incontournable dès
lors que l'on utilise un appareil dont l'objectif est fixe !
Avantages : très bonne qualité optique pour les bonnettes
achromatiques (à 2 lentilles mais coût assez élevé)
puisque l'objectif travaille dans sa plage nominale de
mise au
point et
que c'est la bonnette qui réduit la distance de mise au
point. avec une
bonnette de haut de gamme (deux lentilles achromatiques traitées
multicouches) le résulat final sera meilleur
qu'avec des bagues allonge !
Compatibilité maximale,
pas de perte de lumière (puisque pas d'augmentation du
tirage), simplicité d'utilisation,
pas d’incidence sur les automatismes de l'APN ou du DSLR
(mesure de la lumière, autofocus...), pas de démontage
de l'objectif pour monter la bonnette ce qui évite
l'indroduction de poussières dans la chambre reflex.
Inconvénients : dans le cas de bonnette à simple lentille => perte de
qualité (surfaces air/verre supplémentaires, aberrations
optiques et/ou chromatiques), il vaut mieux éviter de monter
plusieurs bonnettes pour augmenter le rapport de grandissement.
Les
tubes ou bagues allonges, désignent des bagues d'épaisseur
variant de 7mm à environ 36mm que l'on intercale entre le
DSLR et l'objectif. Ces bagues, généralement livrées
par jeu de trois (exemple : 12mm, 20mm et 36mm), ne comportent aucun
élément optique et ne servent qu'à créer
du "tirage" afin de réduire la distance de mise
au point.
Bien
évidemment, l'augmentation du rapport de grandissement sera
d'autant plus grand que le tirage sera important et souvent les
trois bagues seront utilisées conjointement !
Par
ailleurs, pour un même tirage, le facteur de grandissement
sera inversement proportionnel à la focale de l’objectif...
c'est à dire qu'il sera d'autant plus conséquent que
la focale utilisée sera courte !
Le gros avantage des bagues allonges est d'être compatible
avec quasiment tous les objectifs se montant sur le boîtier
(de l'objectif macro à la focale fixe en passant par les
zooms).
Tout
compte fait, on pourrait penser que les tubes allonges sont parfaits
mais cela serait sans compter sur la perte de luminosité
(1, 2, voire 3 valeurs de diaphragme) induite par l’augmentation
du tirage et l'apparition d'aberrations extra-axiales telle que
la coma puisque cette dernière n'est pas corrigée
par un système de lentille arrière flottante comme
sur les vrais objectifs macro !
Avantages : coût raisonnable, augmentation conséquente
du rapport de grandissement, bagues peu fragiles, adaptables sur
pratiquement tous les objectifs.
Inconvénients : perte de luminosité assez sensible, combinaisons
multiples des bagues pouvant devenir fastidieuses pour obtenir
le
rapport de grandissement voulu (attention aux poussières
lors des nombreuses phases de montages/démontages des bagues
avec les DSLR).
Perte
de qualité optique sensible avec les objectifs non macro à cause
des aberrations extra-axiales qui vont se manifester
(courbure de champ, coma...) puisque dans ce cas précis, on
s'éloigne de la plage nominale de travail pour laquelle l'objectif
a été conçu !!!
Attention
: pour obtenir le meilleur résultat possible
avec une ou plusieurs bagues allonges montées sur un objectif
macro, il faut impérativement utiliser l'objectif macro à son rapport de grandissement
maximum pour bénéficier (grâce son système
de lentille arrière flottante) de sa correction des aberrations
extra-axiales, sous peine d'une rapide dégradation d'image
sur les bords de champ !
A l'origine,
le Canon Life Size Converter est conçu pour être associé
avec l'objectif Ef 50mm f/2.5 macro afin d'obtenir le rapport 1/1.
À
la différence des autres systèmes (ex : bagues allonges),
le Life Size Converter comprend
un système optique constitué de 4 éléments
en 3 groupes (dont une lentille en verre à faible dispersion)
dont la formule a été optimisé pour obtenir
un fort rapport de grandissement une fois combiné avec un
objectif macro, tout en minimisant la perte de qualité optique.
La
bonne surprise, c'est que le Canon EF Life Size Converter peut
être utilisé avec toutes les optiques de la gamme EF Canon, tout
en conservant la plupart des automatismes, notamment la mesure
de l'exposition et la fermeture auto du diaphragme...
Il
n'est pas toujours facile de faire un choix entre les différents
systèmes permettant d'augmenter le rapport de grandissement
comme par exemple :
-
les bonnettes
-
les tubes allonges
- le life size converter (pour ceux équipés en Canon)
- ... (liste
non exhaustive)
Les
images étant souvent plus causantes que de longs discours,
je vous propose un petit comparatif entre les matériels évoqués ci-dessus afin
de vous permettre d'y voir un peu plus clair sur le sujet .
(Cliquez
sur la vignette ci-contre pour accéder aux essais photos)
Les convertisseurs en macrophoto
Converter Kenko Pro
1,4x
vs Canon Extender 1,4x II
montés sur un Canon 5D MkII
Comparatif des Convertisseurs Kenko Pro 300 1,4x DG et Canon EF Extender 1,4x II :
Pour
compléter le comparatif ci-dessus, il ne faut pas oublier les convertisseurs
que l'on peut associer
avec les Canon EF 100 macro F2,8 USM ou Canon EF 100 macro F2,8 L IS ce qui, dans le cas des convertisseurs Kenko et Sigma 1,4x, permet
d'obtenir un objectif macro de 140mm de focale autorisant une
mise au point
directe, de l'infini
au rapport 1,4/1 . Il va
sans dire que cette configuration peut être bien utile face à des
sujets assez craintifs comme par exemple les papillons
Vous allez me dire que l'Extender Canon (version
I ou II) n'est pas compatible mécaniquement avec les objectifs Canon EF 100 macro... ce qui est parfaitement exact, mais en intercalant une bague allonge de 12mm (bague kenko 12mm ou Canon EF 12 II), il devient tout à fait possible de monter l'Extender Canon 1,4x sur les objectifs Canon EF 100 macro USM et L IS USM !
Vous trouverez (ci-contre), un essai comparatif des convertisseurs KENKO PRO 300 DG 1,4x (ou DGX car la formule optique est la même) vs CANON Etender 1,4x II montés sur le boitier 5D Mark II, via une bague Canon EF 12 II afin d'être dans des conditions de test similaires.
(Cliquez
sur la vignette ci-contre pour accéder aux essais photos)
Converter Sigma
1,4x Apo EX DG
Sigma Converter 1,4x Apo EX DG et la macrophoto :
Voici également un essai macrophoto
du convertisseur
Sigma 1,4x apo EX DG que l'on peut également monter directement
avec les Canon EF 100 macro F2,8 USM ou Canon EF 100 macro L IS USM
(Cliquez
sur la vignette ci-contre pour accéder aux essais photos)
Technique de "l'objectif inversé" en macrophoto
Cliquez
sur la vignette
pour accéder aux
essais photos
Les
objectifs macro moderne permettent tous d'atteindre le rapport 1/1 direct mais les choses se compliquent quelque peu dès lors que l'on souhaite obenir des rapports de grandissement sensiblement plus élevés. Bien entendu, il existe dans la gamme Canon le MP-E 65mm qui permet d'aller jusqu'au rapport 5/1 mais il peut être intéressant d'utiliser la technique de l'objectif monté en inversé avec un objectif que l'on possède déjà !
En effet, cette technique permet d'atteindre des rapports de grandissement assez élevés avec un simple objectif "classique" de type grand angle comme par exemple des focales allant de 20mm à 35mm (focales non exhaustives) et cela à moindre coût !
Pour cela, il suffit d'utiliser une simple "bague d'inversion" qui se monte en lieu et place de l'objectif (directement sur la baionnette du boitier) et sur laquelle lon vient visser l'objectif tel un filtre.
Le rapport de grandissement obtenu sera dépendant de 2 facteurs : la focale utilisée et le tirage entre l'objectif et le capteur. Très approximativement, je dirai qu'un objectif de 50mm monté directement en inversé permet d'obtenir le rapport 1/1, mais il devient nettement plus intéressant d'y monter un objectif de plus courte focale car dans ce cas, le rapport de grandissement sera bien plus élevé. Par exemple, un objectif de 28mm de focale monté en inversé, permettra d'atteindre facilement des rapports de grandissement de l'ordre de 3/1 à 6/1 selon le tirage qu'il y aura entre l'objectif et le capteur !
Bref, je trouve que c'est un bon moyen pour accèder aux forts rapports de grandissement pour un coût très bas
(Cliquez
sur la vignette ci-contre pour accéder aux essais photos)
La
mise au point en macrophotographie
Compte
tenu du rapport de grandissement et de la faible profondeur de
champ en macrophoto, les autofocus ne sont pas d'une grande utilité
(voire même l'inverse si l' AF n'est pas très performant)
car ils passent leur temps à "mouliner" pour
essayer d'accrocher le point... en vain !!!
De
plus et c'est heureux pour l'expression artistique, seul le
photographe est à même de choisir de faire la
mise au point sur un détail en particulier afin de mettre
son sujet en valeur ;-D.
Donc, si vous utilisez un DSLR, il est donc indispensable de débrayer
cet automatisme pour revenir à la bonne vieille mise au
point manuelle avec toutefois une différence importante
: en effet, dans le cas présent, la bague de mise au point
ne sert qu'à déterminer un rapport de grandissement,
puis on effectue la netteté en déplaçant
le boîtier lui-même, d'avant en arrière et
vice versa.
Dans
le cas d'un APN, on n'aura pas d'autre choix que de faire confiance
à son autofocus et si ce dernier fait la mise au point
continue, cela permettra de compenser les petits mouvements du
photographe ou du sujet entre le moment ou vous pressez le déclencheur
à mi-course et l'instant ou vous prenez réellement
la photo ;-)). Maintenant, si l'autofocus de votre APN fait le
point puis s'arrête... tout n'est pas perdu mais il faudra
vous efforcer de ne plus bouger jusqu'à ce que la photo
soit prise !!!
Exposition
au flash en macrophoto
Réglage en mode
Priorité Diaphragme
Ecran LCD Canon D60
Correction d' exposition de
-2 Diaphragmes par
rapport à la mesure de
la lumière ambiante
Ecran LCD Canon D60
Correction d'exposition au
flash de +2 Diaphragmes
Réglage
en mode Manuel
Affichage de correction d'exposition au flash
Il faut s'assurer que
le réglage est bien sur "0"
sinon vous courez à la catastrophe au niveau de l'exposition
!!!
Viseur
du boîtier photo
En
photographie rapprochée (macrophotographie), il est fréquent
de recourir à des diaphragmes assez fermés afin
d'obtenir une profondeur de champ suffisante pour que le plan
de netteté couvre le sujet. Malheureusement,
on paye alors un lourd tribu au niveau de la lumière qui
se traduit par une vitesse d'obturation trop longue pour obtenir
des images piquées... bref, c'est la quadrature du cercle
!!!
Le
moyen le plus pratique pour retrouver de la lumière en
toute circonstance, est d'utiliser un flash électronique
(qu'il soit intégré ou externe) mais la qualité
de la lumière délivrée par ceux-ci, laisse
souvent à désirer pour les prises de vues rapprochées
.
Avec
un peu d'astuce et de technique, il y a moyen de contourner ces
obstacles et bénéficier de l'apport d'une lumière
artificielle de qualité sans tomber dans le travers des
fonds noirs systématiques. Pour cela, il faut commencer
par "casser" la lumière délivrée
par le flash, soit en augmentant la surface du réflecteur,
soit en rapprochant ce dernier du sujet, ou mieux encore, en combinant
les deux solutions !
Comment
faire ??? Très simple... il suffit d'aller voir sur la
page "Matériel"
les diffuseurs que je me suis fabriqué, aussi bien
pour les flashs intégrés que ceux externes mais
également, 2 modèles du commerce que je trouve très
efficace
(Cliquez
sur l'image pour accéderà la
page "Détails
+ Infos")
Maintenant
que la lumière est mieux adaptée à nos besoins,
il suffit de bien régler le couple boîtier/flash
d'obtenir le résultat escompté et pour cela, j'utilise
2 méthodes :
REGLAGE
EN MODE PRIORITE DIAPHRAGME :
Le
réglage se fait en trois étapes :
afficher
le mode Priorité Diaphragme (mode Av
chez Canon) sur le boîtier
appuyer
à mi-course sur le déclencheur pour activer
la mesure du posemètre puis afficher une correction
d'exposition variant de -2/3 de Diaphragme à -2 Diaphragmes
par rapport à la mesure théorique de la lumière
ambiante => cela va induire une sous-exposition de la lumière
ambiante de la valeur retenue !
maintenant, sélectionner sur le boîtier la fonction
de correction d'exposition pour le flash afin de lui indiquer
une valeur INVERSE à celle retenue
ci-dessus... c'est à dire variant entre +2/3 de Diaphragme
à +2 Diaphragmes.
Résultat,
la lumière du flash va légèrement prédominer
par rapport à la lumière ambiante et va vous permettre
de réduire considérablement le flou de bougé
sans pour autant obtenir des fonds noirs systématiques
puisque l'écart par rapport à l'exposition théorique
idéale ne sera que de -2 Diaphragmes maximum !!!
Cette
méthode a servi à réaliser les 3/4 des photos
macros présentées sur le site... alors je peux vous
assurer qu'elle fonctionne vraiment très bien
!
Remarque
: prenez soin de surveiller la vitesse d'obturation qui varie
en continue selon le diaphragme sélectionné et la
lumière ambiante car si la vitesse devient trop basse et
tombe en dessous du 1/40éme de seconde voire moins, il
va falloir procéder autrement (voir méthode mode
Manuel ci-dessous).
REGLAGE
EN MODE MANUEL :
Lors
de l'utilisation du flash en mode manuel (mode M),
c'est vous qui choisissez vos paramètres de prise de vue
tels que "vitesse" et "diaphragme" puis c'est
le système TTL du boîtier qui va se charger de doser
la quantité de lumière nécessaire au flash
pour réaliser une exposition correcte !
Cela
peut paraître être la solution idéale mais
cette technique ne tient hélas pas compte de la lumière
ambiante et comme il est tentant de choisir un petit diaphragme
associé à une vitesse d'obturation élevée..
cela conduit tout droit à l'obtention d'images avec un
fond noir systématique !!!
Pour
éviter, ce genre de désagrément, il faut
constamment garder un oeil sur les indications du posemètre
dans le viseur grâce au barre graphe qui indique l'écart
entre l'exposition théorique et le couple vitesse/diaphragme
choisi !
Procédure
à suivre :
sélectionner
le mode manuel (mode M sur chez Canon) sur
le boîtier
Choisissez
une vitesse d'obturation 'raisonnable" mais suffisante
pour vous permettre d'obtenir une image nette (par exemple
: 1/80éme~1/100éme)
Pour
le choix du diaphragme, sachez qu'il est inutile et même
préjudiciable à la qualité des images
de choisir un diaphragme de plus de F/D11 car la diffraction
va sensiblement faire faire chuter le contraste et le piqué...
alors autant être raisonnable et sélectionner
un diaphragme compris entre F/D 5,6 et F/D 10
Assurez-vous
que la correction d'exposition au flash est bien réglée
sur "0" sinon toutes vos photos seront ratées
pour cause de sous exposition ou surexposition (notamment
si vous venez de travailler avec la technique décrite
pour le mode priorité diaphragme)
Important
: il faut surveiller en permanence les indications du posemètre
via le barre graphe situé dans le viseur afin de connaître
précisément l'écart de luminosité
entre les paramètres vitesse/diaphragme que vous avez
choisi et la lumière ambiante !
Si cet écart dépasse les 2 diaphragmes, je vous
conseille vivement de modifier votre vitesse et/ou votre diaphragme
pour réduire l'écart de luminosité avec
la lumière ambiante sinon vous obtiendrez un fond noir
La
Diffraction
Action
de la
diffraction sur les images obtenues
avec un Canon 5D Mark 2
et divers objectifs Canon
Cliquez
sur la vignette
pour accéder à la page
sur la diffraction
Etant
liée à la nature ondulatoire de la la lumière,
la diffraction est une loi physique incontournable et de
ce fait, aucun objectif n'y echappe !
Attention,
la diffraction est un phénomène progressif...
donc, Il n'y a pas d'effet "tout ou rien" et au
dela des "pseudo
calculs", je vous propose
de regarder concrétement son action au travers d'essais
photos avec un CANON 5D Mark 2 associé à différents
objectifs tels que :
Canon
EF 14mm F2,8 L II USM
Canon
TS-E 17mm F4 L
Canon
EF 35mm F1,4 L USM
Canon EF
50mm F1,4 USM
Canon EF
85mm F1,8 USM
Canon EF
100 macro F2,8 USM
Canon EF
135mm F2.0 L USM
(Cliquez
sur la vignette ci-dessus pour accèder à la page sur la Diffraction)
Nettoyage
du capteur
Capteur
24x36mm
d'un boitier Canon 5D Cliquez
sur la vignette
pour accéder à la page
sur le nettoyage du capteur
Certains
photographes sont parfois surpris de découvrir la présence
de poussières sur le capteur de leur appareil reflex numérique
alors qu'ils n'ont pratiquement jamais changé d'objectif
!!!
Eh
oui... si le changement d'objectif reste la principale cause de
dépôt de poussières, il faut garder à
l'esprit que celles-ci peuvent également pénétrer
dans le boîtier par d'autres chemins comme par exemple :
la trappe de la carte mémoire
certains
zooms peuvent jouer le rôle de "pompe à
poussière"
le
"rodage mécanique" du boîtier libére
des particules microscopiques
la mise en place et le retrait des bouchons occasionne des
micro--arrachements du plastique de ces derniers, au contact
des baïonnettes métalliques du boîtier et
de l'objectif
Bref,
pour l'ensemble de ces raisons... l'entretien d'un appareil photo
numérique, de ses objectifs ainsi que le nettoyage du capteur
doivent faire partis des habitudes du photographe et contrairement
à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas aussi compliqué
que certains veulent bien le faire croire... (Cliquez
sur la vignette pour la suite)
La
retouche des images
Les
niveaux ou seuils de visualisation
Les
posemètres des appareils (toutes catégories confondues)
ont fait d'énormes progrès ces dernières
années avec la généralisation de la mesure
matricielle ou multizones mais il arrive encore que des images
prises soient légèrement surexposées ou sous-exposées
!
D'autre
part, lorsque je convertie les images au format RAW de mon CANON
10D vers du Tiff 3x16 bits pour conserver toute l'information
contenue dans mon fichier de départ, l'histogramme de chaque
image est logiquement plus étroit puisque la dynamique
réelle de mon fichier (3x12bits) est plus petite que celle
permise par ce dernier format (3x16bits). En plus, bon nombre
de logiciel de retouche ne guère pas les fichiers en 16
bits et il faudra impérativement resserrer les seuils avant
de convertir les images en 3 x 8 bits !
Pour
ces raisons, le recours à un logiciel de retouche d'image
est quasi incontournable. Les commandes permettant ces manipulation
se nomment respectivement :
"Réglages"
dans Paint Shop Pro
"Couleurs/Fonctions relatives à l'histogramme/Réglages"
"Niveaux"
dans Photoshop
"image/Réglages/niveaux"
Pour
procéder à l'ajustement des seuils de visualisation,
i l suffit de déplacer les curseurs situés aux extrémités
pour rééquilibrer les hautes et basses lumières
;-)).
Astuce
: si vous utilisez un format RAW converti en Tiff
16 bits, vous aurez tout intérêt à rester
en " 16 bits " le plus longtemps possible car les corrections
que pour pourrez apporter (luminosité, colorimétrie...)
altérerons moins l'image que si vous étiez en Tiff
" 8 bits " ;-).
Niveaux
(Photoshop)
Balance
des couleurs
Les
APN (compact ou reflex) ont tous un système de réglage
automatique de la balance des blancs qui permet grandement de
s'affranchir des différentes températures de couleurs
auxquelles on peut être confrontées lors de la prise
d'images (lumière du jour ou lumière artificielle).
Toutefois, là encore, il peut être nécessaire
de procéder à une modification de la balance des
couleurs soit pour obtenir une image la plus fidèle possible
à la scène originale ou encore en fonction du rendu
souhaité par chacun.
Cette
fonction se trouve dans le menu "Couleurs/Ajuster/Balance
des Couleurs" pour Paint Shop Pro et dans "Image/Réglages/Balance
des Couleurs" pour Photoshop.
Balance
des couleurs
(Photoshop)
Masque
flou ou Accentuation
Un
léger filtre de type " masque flou " permettra
de redonner de la vigueur aux images qui pourraient être
un peu trop "soft". Personnellement, je travaille souvent
avec les valeurs suivantes que je trouve largement suffisantes
pour avoir des images "péchues" :
PHOTOSHOP
Gain : 120~250
Rayon : 0,3
Seuil : 0
Le
GAIN correspondant au pourcentage d'action du
filtre
Le RAYON va intervenir sur les contours des détails
contenus dans l'image mais si l'on prends un rayon assez fort,
il y a un phénomène de "rebond" qui créé
un liseré autour de ces détails ce qui donne un
aspect artificiel que je n'apprécie pas du tout. Personnellement,
je travaille régulièrement avec un rayon de 0,3
à 0,6 et très rarement 1 (jamais plus).
Le
SEUIL détermine les pixels qui seront
accentués en fonction de de la différence de ceux
avoisinant. Un seuil de 0 aura une action maximale et amplifiera
aussi bien les petits détails que les zones en ton continu
ce qui implique un accroissement important du bruit contenu dans
l'image. A l'inverse en sélectionnant un seuil plus élevé,
seuls les pixels présentant une différence plus
importante seront accentués !
Astuce
: Avec Photoshop, je vous conseille encore de passer
du mode RVB au mode LAB, puis de sélectionner la couche
" L " correspondant à la luminance (cette couche
contenant les détails de l'image) et d'appliquer l'accentuation
sur celle-ci. En procédant de la sorte, cela évitera
d'augmenter le bruit sur les couches " A " et "
B " qui ne contiennent que les infos relatives à la
colorimétrie.
Accentuation
(Photoshop)
Sélection
de la couche "L"
(luminance) dans Photoshop
Les
capteurs CMOS & CCD
En
premier lieu, il faut avoir conscience que lorsque l'on achète
un appareil photo numérique, celui-ci est livré avec son film,
euh... pardon… son capteur !!! Dès lors, les caractéristiques
de ce dernier (dimension, nombre de pixels, taille des photosites,
dynamique, sensibilité …) sont fondamentales puisqu'elles
seront figées.
L'augmentation
croissante du nombre de pixels dans les appareils numériques
grand public s'est faite au détriment de la taille des
photosites. Par analogie avec l'argentique, il est tentant de
penser que c'est une bonne chose en se disant que plus les pixels
seront petits et meilleure sera la résolution !
Hélas,
les choses ne sont pas aussi simples car la réduction de
la taille des pixels implique des optiques spécifiquement
calculées pour fournir un très haut niveau qualitatif
sur un champ étroit... chose qui n'est pas facilité
pour l'utilisation de très courte focale (problème
de centrage des lentilles...). Le deuxième effet pervers
consécutif à la réduction en taille des pixels
provient de la diminution du flux lumineux collecté par
chaque photosite ce qui implique une sensibilité réduite
En
effet, de par leur conception, tous les capteurs ont un "bruit
électronique" qui se traduit par la création
d'un certain nombre d'électrons “parasites” même
si le capteur n'a pas reçu de signal (photons). Schématiquement,
les pixels sont comme des puits dans lesquels on mettra d'autant
moins d'eau que le puit sera petit... résultat, le nombre
d'électrons parasites devient significatif par rapport aux
électrons contenant le signal “utile” et cela
se matérialise par l'apparition du fameux "bruit ou
grain" que bon nombre de possesseur d'APN constatent sur leur
appareil.
Vous
aurez compris que les gros pixels sont une bénédiction
pour la dynamique mais hélas pas pour le porte monnaie car
ils coûtent beaucoup plus cher à fabriquer :-((.
Capteur
CMOS
du Canon 10D
Les
poses longues et le bruit thermique
Avec
la sensibilité relativement faible des appareils numériques,
il n'est pas rare d'avoir recours à des temps de pose assez
long (0,5 seconde ou plus) dès que les conditions de lumière
deviennent difficiles. Ayant pratiqué l'imagerie CCD à
"faible flux" en astronomie ( images
de nébuleuses, galaxies... ) pour laquelle le capteur
est refroidi (environ -25° en dessous la température
ambiante) afin de lutter contre le "courant d'obscurité",
on peut se demander ce qu'il en est pour les appareils photos
numériques ?
Le
"non spécialiste" possesseur d'un appareil photo
numérique, constate l'apparition d'une multitude de points
colorés dès que les temps de pose s'allongent (0,5
sec ou plus) : c'est la manifestation du "courant d'obscurité".
Ce courant (également appelé bruit thermique ou
dark) provient du CCD lui-même qui sous l'effet de la chaleur,
produit un signal parasite. Ce dernier est d'autant plus important
que la température du capteur augmente, soit du fait de
la température ambiante, soit par l'accroissement du temps
de pose (doublement du bruit thermique à chaque doublement
du temps de pose).
Heureusement,
il est possible de lutter contre ce bruit (sans refroidissement
forcé du capteur) en effectuant dans le noir (ou bouchon
sur l'objectif) une pose d'une durée équivalente
aux images réalisées. De cette manière, l'image
obtenue ne contient que le signal parasite (en faisant abstraction
de l'offset souvent retiré par l'appareil lui-même).
Il suffit maintenant de soustraire cette image à celle
contenant l'information utile pour enlever (en grande partie)
le bruit thermique indésirable.
Cette
opération est réalisable directement depuis un logiciel
graphique en utilisant un jeu de 2 calques (un pour l'image à
traiter, l'autre pour le noir) et en faisant appel à la fonction
"différence" pour la gestion des calques sous Photoshop
et Paint Shop Pro. Le résultat (bien que déjà
très intéressant) ne sera pas aussi spectaculaire
qu'avec un logiciel dédié au traitement d'images CCD
astro qui permettra d'optimiser le noir par rapport à l'image
à traiter avant de procéder à la soustraction
proprement dite. Hélas, l'utilisation de ce type de logiciel
est assez rébarbative pour une personne novice (utilisation
d'images en couches RVB séparées et importation dans
des formats propriétaires tels que PIC, FIT/FITS 16 bits)
avec souvent des commandes en ligne bien précises pour effectuer
les diverses opérations de traitement. Pour les plus accros,
je me permets de citer le logiciel freeware IRIS (en version française)
développé par Christian BUIL et qui est téléchargeable
ICI. Dans
ce cas, n'oubliez pas de récupérer la liste des commandes
proposées par le logiciel ainsi que les exemples de traitements
très instructifs.
Manifestation
du courant
d'obscurité (ou thermique)
Image
brute
Image
après
soustraction du dark
Le
format JPEG
Il
faut bien faire la distinction entre les différents formats
d'enregistrement utilisés (en général JPEG
et TIFF dans les appareils photo numérique) dont certains
utilisent des algorithmes de compression de type destructif et
c'est le cas du Jpeg.
Le
format JPEG a été conçu pour la compression
des images photographiques avec la particularité d'être
capable de gérer 16 millions de couleurs mais son réel
intérêt vient de la diminution effective du poids
de fichier (en ko) qui permet de stocker une quantité plus
importante d'images pour une capacité mémoire donnée.
De plus, la compression JPEG peut atteindre un taux très
élevé mais cela n'est pas sans conséquence
sur le résultat final puisqu'il s'agit d'une compression
de type destructive.
Une
certaine quantité de l'information contenu initialement
dans l'image est purement et simplement ignorée par l'algorithme
de compression et en fonction du taux appliqué, l'image
(une fois décompressée) présente des signes
dus à cette absence d'informations qui se traduisent par
des artéfacts plus ou moins visibles. Le taux de compression
d'une image n'est pas prévisible à l'avance car celui-ci dépend
du facteur de qualité recherché mais également de
l'image en elle-même. En effet, plus celle-ci est riche en petits
détails et plus le taux de compression sera mauvais pour un niveau
de qualité donné.
Bien
évidemment, il est bon de relativiser cette dégradation
car il faut bien reconnaître que sans le format JPEG il
n'y aurait pas beaucoup d'images à voir sur le web ;-).
La preuve en est que toutes les images présentées
sur ce site ont toutes été sauvegardées au
format JPEG afin d'obtenir des poids de fichiers (en Ko) compatibles
avec le débit des lignes téléphoniques “RTC”
(28 à 56 kbp/s).
Bien entendu, un taux de compression différent a été
appliqué à chaque image pour en diminuer le poids
mais tout en contrôlant visuellement le rendu après
chaque compression pour s'assurer de la présence d'un minimum
d'artefacts !
Compression
facteur 10x
Compression
facteur 40x
Compression
facteur 80x
Optimisation
de la compression JPEG
JPEG
Le
logiciel Paint Shop Pro 7.0 est d'ailleurs vraiment très
pratique pour contrôler de manière précise
la dégradation de l'image (en temps quasi-réel)
lors de l'augmentation du taux de compression puisque avec son
"module d'optimisation JPEG", il propose une visualisation
de l'image après application du taux demandé.
De ce fait, il devient possible d'appliquer, au cas par cas, le
taux de compression maximum compatible avec les exigences de qualité
que souhaite le photographe !
Module
d'optimisation Jpeg
de Paint Shop Pro 7.0
Le
format TIFF
TIFF
Après
le JPEG, c'est le format le plus couramment utilisé sur
les appareils numériques même si certains fabricants
ne le proposent pas.
Pourtant,
ce format est bien utile lorsqu'un maximum de détails doivent
être enregistrés (genre structures très fines,
motifs répétitifs...) car le JPEG ne se comporte
pas très bien sur ce type de sujet. En plus, si l'on veut
pratiquer des traitements un peu plus poussés (soustraction
du dark ou autre) il faut absolument utiliser un format de sauvegarde
de type non destructif.
Je
pense que la raison première de cette éventuelle
omission en revient au poids du fichier généré
pour la sauvegarde dans ce format et également la faible
capacité des cartes mémoires proposées. Heureusement,
lorsque le format Tiff n'est pas proposé sur un appareil
c'est parce que bien souvent ce dernier dispose du format RAW.
Le
format RAW
RAW
Le
format RAW contient toutes les informations sorties "brutes"
du capteur CCD. Celles-ci sont représentées par des niveaux de
luminosité mesurés par les photosites du capteur (via des filtres
RVB). La répartition de ces filtres RVB n'étant
pas égale sur l'ensemble des pixels, il y a obligatoirement
une interpolation pour assurer la colorimétrie finale de
l'image. En temps normal, ces opérations sont gérées par
le photoscope qui sauvegarde les images directement au format
JPEG ou TIFF. En utilisant le format RAW, l'analyse de ces images,
l'interpolation des couleurs, la gestion de la balance des blancs...
ne sera plus assuré par l'appareil lui-même mais
par un programme externe que vous aurez installé sur votre ordinateur
ou via un plug-in pour un logiciel graphique.
Il
s'agit bien entendu d'un format non compressé comme le
TIFF mais qui présente de gros avantages sur ce dernier
comme par exemple, la "profondeur" des couleurs qui
peut-être supérieure à 8 bits. En effet, il est possible d'obtenir
des images au format RAW sur 10 ou 12 bits (soit 1024 niveaux
par couleur pour le 10 bits ou 4096 pour le 12 bits) avec des
appareils comme le Nikon D1x, le Canon 10D, le Fuji S2, l'Olympus
E-10... Les images fournies sont beaucoup plus douces, non saturées
et il est enfin possible d'effectuer d'importantes corrections
dans les hautes ou basses lumières ainsi que sur la colorimétrie,
sans pour autant que l'image ne se dénature !
Autre
avantage non négligeable, le poids du fichier image sera
nettement inférieur à celui d'un format TIFF puisqu'il
n'y aura pas encore eu d'interpolation (donc augmentation du poids
de fichier) pour la gestion des couleurs qui sera effectuée
ultérieurement. Cela signifie un gain de place sur la carte
mémoire (ce n'est pas du luxe) tout en préservant
une qualité maximale mais permet également un temps
d'enregistrement plus court :-)).
Les
objectifs : Choix & Essais
Choix :
Si
vous avez porté votre choix sur un APN de type " compact
", celui-ci n'offre pas la possibilité de changer l'objectif.
Dans ce cas, les caractéristiques telles que la focale,
la plage de variation du zoom et l'ouverture maximale sont des
éléments à ne surtout pas négliger et qui doivent répondre aux
besoins réels souhaités.
Gardez à l'esprit qu'une ouverture maxi (genre f/d 2 ou
2,5) permettra d'utiliser l'appareil dans des conditions de lumière
relativement défavorables sans être trop pénalisé
par le "bruit thermique" du capteur qui se manifestera
lors des temps de pose assez long.
Dans
le cas des boîtiers numériques reflex à objectifs
interchangeables, le problème ne se pose pas puisqu'il
sera toujours temps pour vous, de remplacer ou compléter
votre équipement en fonction de vos besoins présents
ou futurs ;-)).
ESSAIS
OBJECTIFS
Essais :
Les
tests effectués ont simplement pour vocation de comparer
quelques objectifs entre eux afin de mettre en évidence les
différences éventuelles qui pourraient se manifester.
Toutefois, ces tests ne se substituent en aucune façon à
ceux réalisés par les fabricants ou les revues spécialisées
et ne sont le reflet que des seuls exemplaires en ma possession.
Cliquez
sur la vignette
pour accéder aux
essais comparatifs
Avec
l'introduction sur le marché du 5D, Canon annonce
clairement sa volonté de démocratiser les
capteurs "Full Frame" (cad de format 24x36mm) dans sa gamme
de réflex numérique "amateur expert"...
ce qui était encore impensable, il y a très peu de temps
!!!
Le
Canon 5D avec son
capteur CMOS de 23,9 x 35,8mm permet enfin d'utiliser les
optiques à leur focale nominale et de pouvoir profiter
des grands angulaires, tout en laissant davantage de libertés
au photographe en matière de gestion de la profondeur
de champ.
Bien
entendu, "tout n'est pour le mieux dans le meilleur des
mondes" dans la mesure ou ce type de capteur est très
exigeant pour les optiques grand angle (notamment dans les
angles extrêmes) et il est nécessaire d'utiliser
des objectifs de très bonne qualité !
Au
delà de sa résolution de 12,7 mégapixels,
le gros bénéfice de ce capteur vient de la taille
importante de ses photosites (8,2 microns²) ayant pour
conséquence une plage de dynamique plus étendue
entre les hautes et basses lumière mais surtout un très
faible bruit dans les images y compris dans les sensibilités élevés
!!!
Le
boîtier, en lui même, reste d'une fabrication "amateur
expert" comme peut l'être le 20D mais avec le gros
avantage d'avoir un boîtier qui sait rester léger
et compact à contrario de la gamme "pro" dont
les boîtiers sont quasiment 2 fois plus lourd et encombrant
!
Une
autre avancée significative provient de l'apparition
d'un nouvel écran LCD TFT "haute résolution" de
2,5 pouces et 230.000 pixels qui se montre d'une lisibilité impressionnante
quelle que soit les conditions lumineuses !
Qu'est-ce
que peut bien apporter d'autre le passage du Canon 20D au 5D
???
eh
bien, cliquez sur la vignette du Canon
5D...
(Cliquez
sur la vignette pour la suite)
Boîtier
CANON 40D
Cliquez
sur la vignette
pour accéder aux
essais comparatifs
Etant
possesseur d'un Canon 5D, le choix d'un CANON 40D peut paraître
surprenant de prime abord... mais en réalité, c'est un
choix mûrement réfléchi afin de tirer parti du
meilleur des capteurs, tant "Full Frame" (24x36mm) avec le
Canon 5D qu'avec ceux au format APS-C (22,2 x 14,8mm) comme le Canon
40D !
Contrairement à ce
que l'on pourrait penser, je dirais que ces deux formats
de capteur ne sont pas vraiment concurrents mais plutôt
complémentaires car il suffit d'utiliser chaque format
en prenant en compte ses caractéristiques techniques
spécifiques pour s'apercevoir qu'au final, chaque
format à ses avantages et ses inconvénients
!
Eh
oui, comme vous allez pouvoir le découvrir dans l'essai
comparatif entre les CANON 40D vs 5D, tous les domaines de
la photo ne sont pas en faveur des DSLR à capteur
24x36mm et bien entendu, je me suis concentré uniquement
sur les domaines dans lesquels les capteurs APS-C actuels
sont capables de faire mieux qu'avec un DSLR à capteur
24x36mm !!!
(Cliquez
sur la vignette ci-contre pour accéder aux essais
photos)