Technique

 

Dans cette partie “technique”, je vous propose des informations diverses concernant aussi bien la prise de vue (macrophotographie, matériel, accessoires...) que le traitement des images ou encore la technologie des capteurs numériques.

 La Macrophotograhie en numérique



Rapport de grandissement & taille de capteur :

Pour mémoire, je voudrais juste rappeler que le terme "macrophotographie" (dans le jargon des puristes) ne devrait être utilisé qu’à partir du moment où l'on travaille à un rapport de grandissement supérieur ou égal à 1/1.

Cela veut dire que si la taille réelle du sujet photographié est par exemple de 1mm, ce dernier devra avoir au moins cette taille (ou plus) sur le capteur !
(autre exemple : si la taille du sujet est de 2 mm sur le capteur alors que dans la réalité le sujet mesure 1mm, on parlera de rapport 2/1) !!!

Ces dernières années, la photo rapprochée ou "proxi-photo" s'est largement démocratisée (notamment avec l'arrivée des APN) et l'on a vu fleurir les appellations«macro» sur des objectifs ne permettant pas de dépasser le rapport 0,5/1 (voire moins) mais qu'importe le flacon pourvu que l'ivresse de pouvoir réaliser des photos d'insectes, fleurs... soit au rendez-vous et satisfasse les utilisateurs ;-)).

Toutefois, si vous souhaitez éclaircir les choses et vous faire une idée précise du rapport de grandissement que vous obtenez avec votre APN, il vous suffit de photographier une règle avec la position macro activée (ou avec un complément optique) pour connaître précisément le champ en millimètre que votre appareil couvre puis de consulter le tableau de correspondance que j'ai créé et vous trouverez ICI.

Toutefois, pour parvenir à accéder à des rapports de grandissement plus importants que ceux autorisés par les possibilités de l'optique de l'APN ou d'un DSLR, quelques accessoires et précautions d'emplois sont indispensables.
(Cliquez sur la vignette pour accéder à la page "Détails + Infos")

Cliquez pour détails + infos

Champ réel couvert au
rapport de grandissement 1/1
en fonction des différentes
tailles de capteur CCD
(du 24x36mm au 1/2,7")
+ tableau de correspondance

Cliquez sur la vignette
pour accéderà la page
Détails + Infos


 

 


 Les objectifs macro



Objectif macro
Canon EF 100mm USM
offrant le rapport 1/1 direct




Cliquez sur la vignette pour agrandir

Crop à 100% d'une image brute
au rapport 1/1 réel
EF 100mm macro F2,8 USM
+ Canon 5D (200 iso)
Cliquez sur la vignette
pour agrandir

 



Les objectifs macro moderne autorisent une mise au point continue de l’infini au rapport 1/1, ce qui donne un confort d'emploi remarquable !

La formule optique de ce type d'objectif est étudiée pour obtenir une excellente homogénéité de l'image à tous les rapports de grandissement tout en minimisant les "déperditions" de lumière notamment grâce à un système de mise au point interne qui évite l'allongement du tirage.

Evidemment, le prix d'un objectif macro est plus élevé qu'une focale fixe mais les performances optiques sont généralement d'un haut niveau et il peut remplacer, sans aucun problème, un objectif de focale équivalente !!!

Les objectifs macro se déclinent en différentes longueurs focales (généralement de 50mm à 200mm) et tout dépendra du type de sujet que l'on souhaite photographier car plus la focale sera longue et plus il y aura une "distance de sécurité" respectable entre le sujet et la lentille frontale de l'objectif... ce qui peut devenir un réel argument sur des insectes craintifs ;-)). Toutefois, les 180mm ou 200mm macro ne sont pas forcement la panacée car le poids et la maniabilité de ces objectifs peuvent devenir un handicap par rapport à un 100mm... donc, faites attention de choisir l'objectif le mieux adapté à vos besoins !

Un autre point à ne pas négliger lors du choix d'un objectif macro est de savoir si la focalisation (mise au point) est interne (IF pour "internal focus") car dans ce cas, la taille de l'objectif reste la même quel que soit le rapport de grandissement et c'est un gros avantage par rapport à un optique non IF. En effet, avec une optique non IF, plus le rapport de grandissement va augmenter et plus l'objectif va s'allonger et par la même, réduite la distance séparant la lentille frontale du sujet... ce qui est un handicap !!!

Distances de travail (objectif/sujet) approximatives au rapport 1/1 :
~ 08-10 cm pour une focale de 50mm
~ 14-15 cm pour une focale de 100mm
~ 22-24 cm pour une focale de 180/200mm

Par ailleurs, si le photographe recherche des rapports de grandissement supérieurs à 1/1 et que pour cela, il utilise des bagues allonges sur un objectif macro... eh bien, il faut savoir que plus la focale sera longue et moins l'augmentation du rapport de grandissement sera important ! Dans ce cas, c'est incontestablement le 50mm qui permettra d'obtenir les grandissements les plus élevés... mais plus encore que jamais, au détriment de la "distance de sécurité" !!!

Pour moi, c'est incontestablement le 100mm macro qui est le plus polyvalent car on bénéficie d'une distance de sécurité suffisante par rapport au sujet, tout en ayant un objectif qui sait rester assez compact, léger... et nettement moins cher que les 180/200mm ;-)).

Marketing oblige... on trouve également des zooms ou téléobjectifs affublé du qualificatif "macro" mais ce terme est plus racoleur qu'autre chose car le rapport 1/1 est loin d'être atteint et il faudra souvent se contenter d'un 0,3/1 ou moins, ce qui est quand même bien pratique pour réaliser des proxi-photos de fleurs ou autres sans gros investissement.

Avantages : qualité optique, perte de lumière assez bien contenu, conservation de tout les automatismes du boîtier (mesure, AF...), grande facilité d'emploi, polyvalence (photos macro & classiques).

Inconvénients : un seul et unique...le prix.


 Comparatif : Canon EF 100 macro F2,8 L IS USM vs Canon EF 100 macro F2,8 USM

 


 

Cliquez sur l'image pour accèder au comparatif entre les Canon EF 100 Macro F2,8 USM vs L IS USM
Cliquez sur la vignette pour accéder au
comparatif en macrophotographie


Le choix d'un objectif macro est toujours une question délicate et maintenant que CANON nous propose le choix entre deux objectifs similaire dans sa gamme "macro" avec les CANON EF 100 MACRO F2,8 USM et CANON EF 100 MACRO F2,8 L IS USM, je vous propose un petit comparatif en image dans le cadre d'une utilisation en macrophotographie au rapport 1/1 afin de voir les différences éventuelles entre ces deux optiques montées sur un boitier Canon 5D Mark 2.

(Cliquez sur la vignette pour accéder au comparatif")


 Les bonnettes


Bonnette CANON 250D composée de
2 lentilles traitées multicouches toutes surfaces


Bonnette Olympus MCON-35 composée de
2 lentilles traitées multicouches toutes surfaces



L’accessoire assurant la plus grande compatibilité est sans aucun doute possible la bonnette (ou close up) qui s'utilise exactement comme un filtre en se vissant tout simplement à l’avant de l’objectif ;-D.

Cette bonnette est une sorte de loupe qui permet de réduire la distance mini de mise au point et donc d'augmenter le rapport de grandissement par la même occasion !

Attention, il existe différents modèles de bonnette allant de la plus simple (une seule lentille non traitée) à la plus complexe (bonnette achromatique composée de deux lentilles avec traitements multicouches) et je pense qu'il est inutile de vous préciser que ces différences se retrouvent aussi bien au niveau de la qualité optique que du prix de ces accessoires.

Par ailleurs, le pouvoir "grossissant" ou "puissance" des bonnettes est caractérisé par le nombre de Dioptrie : +1D, +2D, +3D, +4D, +10D qui sera d'autant plus grand que le chiffre est élevé... mais d'un autre côté, cela se fera au prix d'une dégradation de la couverture de l'optique de départ !

En fait, le bon compromis se situe (à mon avis) autour des bonnettes ayant une puissance de +2 à +4 Dioptries (selon la longueur focales des objectifs sur lesquels elles seront montées) et cet accessoire est pratiquement incontournable dès lors que l'on utilise un appareil dont l'objectif est fixe !

Avantages : très bonne qualité optique pour les bonnettes achromatiques (à 2 lentilles mais coût assez élevé) puisque l'objectif travaille dans sa plage nominale de mise au point et que c'est la bonnette qui réduit la distance de mise au point. avec une bonnette de haut de gamme (deux lentilles achromatiques traitées multicouches) le résulat final sera meilleur qu'avec des bagues allonge !

Compatibilité maximale, pas de perte de lumière (puisque pas d'augmentation du tirage), simplicité d'utilisation, pas d’incidence sur les automatismes de l'APN ou du DSLR (mesure de la lumière, autofocus...), pas de démontage de l'objectif pour monter la bonnette ce qui évite l'indroduction de poussières dans la chambre reflex.

Inconvénients : dans le cas de bonnette à simple lentille => perte de qualité (surfaces air/verre supplémentaires, aberrations optiques et/ou chromatiques), il vaut mieux éviter de monter plusieurs bonnettes pour augmenter le rapport de grandissement.

(cliquez sur le lien pour voir le comparatif : "bonnette" vs "tube allonge" vs "Life Size Converter")


 Les tubes ou bagues allonges




Set de 3 tubes allonges
KENKO pour Canon Eos



Les tubes ou bagues allonges, désignent des bagues d'épaisseur variant de 7mm à environ 36mm que l'on intercale entre le DSLR et l'objectif. Ces bagues, généralement livrées par jeu de trois (exemple : 12mm, 20mm et 36mm), ne comportent aucun élément optique et ne servent qu'à créer du "tirage" afin de réduire la distance de mise au point.

Bien évidemment, l'augmentation du rapport de grandissement sera d'autant plus grand que le tirage sera important et souvent les trois bagues seront utilisées conjointement !

Par ailleurs, pour un même tirage, le facteur de grandissement sera inversement proportionnel à la focale de l’objectif... c'est à dire qu'il sera d'autant plus conséquent que la focale utilisée sera courte !

Le gros avantage des bagues allonges est d'être compatible avec quasiment tous les objectifs se montant sur le boîtier (de l'objectif macro à la focale fixe en passant par les zooms).

Tout compte fait, on pourrait penser que les tubes allonges sont parfaits mais cela serait sans compter sur la perte de luminosité (1, 2, voire 3 valeurs de diaphragme) induite par l’augmentation du tirage et l'apparition d'aberrations extra-axiales telle que la coma puisque cette dernière n'est pas corrigée par un système de lentille arrière flottante comme sur les vrais objectifs macro !

Avantages : coût raisonnable, augmentation conséquente du rapport de grandissement, bagues peu fragiles, adaptables sur pratiquement tous les objectifs.

Inconvénients : perte de luminosité assez sensible, combinaisons multiples des bagues pouvant devenir fastidieuses pour obtenir le rapport de grandissement voulu (attention aux poussières lors des nombreuses phases de montages/démontages des bagues avec les DSLR).

Perte de qualité optique sensible avec les objectifs non macro à cause des aberrations extra-axiales qui vont se manifester (courbure de champ, coma...) puisque dans ce cas précis, on s'éloigne de la plage nominale de travail pour laquelle l'objectif a été conçu !!!

Attention : pour obtenir le meilleur résultat possible avec une ou plusieurs bagues allonges montées sur un objectif macro, il faut impérativement utiliser l'objectif macro à son rapport de grandissement maximum pour bénéficier (grâce son système de lentille arrière flottante) de sa correction des aberrations extra-axiales, sous peine d'une rapide dégradation d'image sur les bords de champ !

(cliquez sur le lien pour voir le comparatif : "bonnette" vs "tube allonge" vs "Life Size Converter")


 CANON Life Size Converter


Canon Life Size Converter
(convertisseur macro)



A l'origine, le Canon Life Size Converter est conçu pour être associé avec l'objectif Ef 50mm f/2.5 macro afin d'obtenir le rapport 1/1.

À la différence des autres systèmes (ex : bagues allonges), le Life Size Converter comprend un système optique constitué de 4 éléments en 3 groupes (dont une lentille en verre à faible dispersion) dont la formule a été optimisé pour obtenir un fort rapport de grandissement une fois combiné avec un objectif macro, tout en minimisant la perte de qualité optique.

La bonne surprise, c'est que le Canon EF Life Size Converter peut être utilisé avec toutes les optiques de la gamme EF Canon, tout en conservant la plupart des automatismes, notamment la mesure de l'exposition et la fermeture auto du diaphragme...

(cliquez pour la vignette ci-contre pour voir l'essai photo du life size converter)


 Comparatif en macrophoto : "Bonnette" vs "tube allonge" vs "Life Size Converter"


COMPARATIF
en images :

Bonnette
Tube Allonge

Life Size Converter

Cliquez sur la vignette
pour accéder aux
essais photos



COMPARATIF : "Bonnette" - "tube allonge" - "Life Size Converter"

Il n'est pas toujours facile de faire un choix entre les différents systèmes permettant d'augmenter le rapport de grandissement comme par exemple :

- les bonnettes
- les tubes allonges
- le life size converter (pour ceux équipés en Canon)
- ...
(liste non exhaustive)  

Les images étant souvent plus causantes que de longs discours, je vous propose un petit comparatif entre les matériels évoqués ci-dessus afin de vous permettre d'y voir un peu plus clair sur le sujet .

(Cliquez sur la vignette ci-contre pour accéder aux essais photos)

 


 Les convertisseurs en macrophoto


Converter Kenko Pro 1,4x
vs Canon Extender 1,4x II
montés sur un Canon 5D MkII


Comparatif des Convertisseurs Kenko Pro 300 1,4x DG et Canon EF Extender 1,4x II
:

Pour compléter le comparatif ci-dessus, il ne faut pas oublier les convertisseurs que l'on peut associer avec les Canon EF 100 macro F2,8 USM ou Canon EF 100 macro F2,8 L IS ce qui, dans le cas des convertisseurs Kenko et Sigma 1,4x, permet d'obtenir un objectif macro de 140mm de focale autorisant une mise au point directe, de l'infini au rapport 1,4/1 . Il va sans dire que cette configuration peut être bien utile face à des sujets assez craintifs comme par exemple les papillons

Vous allez me dire que l'Extender Canon (version I ou II) n'est pas compatible mécaniquement avec les objectifs Canon EF 100 macro... ce qui est parfaitement exact, mais en intercalant une bague allonge de 12mm (bague kenko 12mm ou Canon EF 12 II), il devient tout à fait possible de monter l'Extender Canon 1,4x sur les objectifs Canon EF 100 macro USM et L IS USM !

Vous trouverez (ci-contre), un essai comparatif des convertisseurs KENKO PRO 300 DG 1,4x (ou DGX car la formule optique est la même) vs CANON Etender 1,4x II montés sur le boitier 5D Mark II, via une bague Canon EF 12 II afin d'être dans des conditions de test similaires.

 

(Cliquez sur la vignette ci-contre pour accéder aux essais photos)

 


Converter Sigma 1,4x Apo EX DG


Sigma Converter 1,4x Apo EX DG et la macrophoto
:

Voici également un essai macrophoto du convertisseur Sigma 1,4x apo EX DG que l'on peut également monter directement avec les Canon EF 100 macro F2,8 USM ou Canon EF 100 macro L IS USM

(Cliquez sur la vignette ci-contre pour accéder aux essais photos)

 

 


 Technique de "l'objectif inversé" en macrophoto

Macrophoto avec un objectif monté en inversé pour obtenir de fort rapport de grandissement : Infos techniques + essai photo : CARL ZEISS Distagon T* 28mm F2,8 monté sur Canon 5D MkII

Cliquez sur la vignette
pour accéder aux
essais photos


Les objectifs macro moderne permettent tous d'atteindre le rapport 1/1 direct mais les choses se compliquent quelque peu dès lors que l'on souhaite obenir des rapports de grandissement sensiblement plus élevés. Bien entendu, il existe dans la gamme Canon le MP-E 65mm qui permet d'aller jusqu'au rapport 5/1 mais il peut être intéressant d'utiliser la technique de l'objectif monté en inversé avec un objectif que l'on possède déjà !

En effet, cette technique permet d'atteindre des rapports de grandissement assez élevés avec un simple objectif "classique" de type grand angle comme par exemple des focales allant de 20mm à 35mm (focales non exhaustives) et cela à moindre coût !

Pour cela, il suffit d'utiliser une simple "bague d'inversion" qui se monte en lieu et place de l'objectif (directement sur la baionnette du boitier) et sur laquelle lon vient visser l'objectif tel un filtre.

Le rapport de grandissement obtenu sera dépendant de 2 facteurs : la focale utilisée et le tirage entre l'objectif et le capteur. Très approximativement, je dirai qu'un objectif de 50mm monté directement en inversé permet d'obtenir le rapport 1/1, mais il devient nettement plus intéressant d'y monter un objectif de plus courte focale car dans ce cas, le rapport de grandissement sera bien plus élevé. Par exemple, un objectif de 28mm de focale monté en inversé, permettra d'atteindre facilement des rapports de grandissement de l'ordre de 3/1 à 6/1 selon le tirage qu'il y aura entre l'objectif et le capteur !

Bref, je trouve que c'est un bon moyen pour accèder aux forts rapports de grandissement pour un coût très bas

(Cliquez sur la vignette ci-contre pour accéder aux essais photos)

 


 La mise au point en macrophotographie



C
ompte tenu du rapport de grandissement et de la faible profondeur de champ en macrophoto, les autofocus ne sont pas d'une grande utilité (voire même l'inverse si l' AF n'est pas très performant) car ils passent leur temps à "mouliner" pour essayer d'accrocher le point... en vain !!!

De plus et c'est heureux pour l'expression artistique, seul le photographe est à même de choisir de faire la mise au point sur un détail en particulier afin de mettre son sujet en valeur ;-D.

Donc, si vous utilisez un DSLR, il est donc indispensable de débrayer cet automatisme pour revenir à la bonne vieille mise au point manuelle avec toutefois une différence importante : en effet, dans le cas présent, la bague de mise au point ne sert qu'à déterminer un rapport de grandissement, puis on effectue la netteté en déplaçant le boîtier lui-même, d'avant en arrière et vice versa.

Dans le cas d'un APN, on n'aura pas d'autre choix que de faire confiance à son autofocus et si ce dernier fait la mise au point continue, cela permettra de compenser les petits mouvements du photographe ou du sujet entre le moment ou vous pressez le déclencheur à mi-course et l'instant ou vous prenez réellement la photo ;-)). Maintenant, si l'autofocus de votre APN fait le point puis s'arrête... tout n'est pas perdu mais il faudra vous efforcer de ne plus bouger jusqu'à ce que la photo soit prise !!!


 Exposition au flash en macrophoto





Réglage en mode
Priorité Diaphragme

Ecran LCD du CANON D60
Ecran LCD Canon D60
Correction d' exposition de
-2 Diaphragmes par
rapport à la mesure de
la lumière ambiante

 

Ecran LCD du CANON D60
Ecran LCD Canon D60
Correction d'exposition au
flash de +2 Diaphragmes





Réglage
en mode Manuel


Affichage de correction
d'exposition au flash
Il faut s'assurer que
le réglage est bien sur "0"
sinon vous courez à la catastrophe au niveau de l'exposition !!!

 

Viseur du boîtier photo



E
n photographie rapprochée (macrophotographie), il est fréquent de recourir à des diaphragmes assez fermés afin d'obtenir une profondeur de champ suffisante pour que le plan de netteté couvre le sujet.
Malheureusement, on paye alors un lourd tribu au niveau de la lumière qui se traduit par une vitesse d'obturation trop longue pour obtenir des images piquées... bref, c'est la quadrature du cercle !!!

Le moyen le plus pratique pour retrouver de la lumière en toute circonstance, est d'utiliser un flash électronique (qu'il soit intégré ou externe) mais la qualité de la lumière délivrée par ceux-ci, laisse souvent à désirer pour les prises de vues rapprochées .

Avec un peu d'astuce et de technique, il y a moyen de contourner ces obstacles et bénéficier de l'apport d'une lumière artificielle de qualité sans tomber dans le travers des fonds noirs systématiques. Pour cela, il faut commencer par "casser" la lumière délivrée par le flash, soit en augmentant la surface du réflecteur, soit en rapprochant ce dernier du sujet, ou mieux encore, en combinant les deux solutions !

Comment faire ??? Très simple... il suffit d'aller voir sur la page "Matériel" les diffuseurs que je me suis fabriqué, aussi bien pour les flashs intégrés que ceux externes mais également, 2 modèles du commerce que je trouve très efficace

Cliquez pour obtenir des infos techniques + détails photos
                                  (Cliquez sur l'image pour accéderà la page "Détails + Infos")

Maintenant que la lumière est mieux adaptée à nos besoins, il suffit de bien régler le couple boîtier/flash d'obtenir le résultat escompté et pour cela, j'utilise 2 méthodes :

REGLAGE EN MODE PRIORITE DIAPHRAGME :

Le réglage se fait en trois étapes :

  1. afficher le mode Priorité Diaphragme (mode Av chez Canon) sur le boîtier

  2. appuyer à mi-course sur le déclencheur pour activer la mesure du posemètre puis afficher une correction d'exposition variant de -2/3 de Diaphragme à -2 Diaphragmes par rapport à la mesure théorique de la lumière ambiante => cela va induire une sous-exposition de la lumière ambiante de la valeur retenue !

  3. maintenant, sélectionner sur le boîtier la fonction de correction d'exposition pour le flash afin de lui indiquer une valeur INVERSE à celle retenue ci-dessus... c'est à dire variant entre +2/3 de Diaphragme à +2 Diaphragmes.

Résultat, la lumière du flash va légèrement prédominer par rapport à la lumière ambiante et va vous permettre de réduire considérablement le flou de bougé sans pour autant obtenir des fonds noirs systématiques puisque l'écart par rapport à l'exposition théorique idéale ne sera que de -2 Diaphragmes maximum !!!

Cette méthode a servi à réaliser les 3/4 des photos macros présentées sur le site... alors je peux vous assurer qu'elle fonctionne vraiment très bien !

Remarque : prenez soin de surveiller la vitesse d'obturation qui varie en continue selon le diaphragme sélectionné et la lumière ambiante car si la vitesse devient trop basse et tombe en dessous du 1/40éme de seconde voire moins, il va falloir procéder autrement (voir méthode mode Manuel ci-dessous).

 

REGLAGE EN MODE MANUEL :

Lors de l'utilisation du flash en mode manuel (mode M), c'est vous qui choisissez vos paramètres de prise de vue tels que "vitesse" et "diaphragme" puis c'est le système TTL du boîtier qui va se charger de doser la quantité de lumière nécessaire au flash pour réaliser une exposition correcte !

Cela peut paraître être la solution idéale mais cette technique ne tient hélas pas compte de la lumière ambiante et comme il est tentant de choisir un petit diaphragme associé à une vitesse d'obturation élevée.. cela conduit tout droit à l'obtention d'images avec un fond noir systématique !!!

Pour éviter, ce genre de désagrément, il faut constamment garder un oeil sur les indications du posemètre dans le viseur grâce au barre graphe qui indique l'écart entre l'exposition théorique et le couple vitesse/diaphragme choisi !

Procédure à suivre :

  1. sélectionner le mode manuel (mode M sur chez Canon) sur le boîtier

  2. Choisissez une vitesse d'obturation 'raisonnable" mais suffisante pour vous permettre d'obtenir une image nette (par exemple : 1/80éme~1/100éme)

  3. Pour le choix du diaphragme, sachez qu'il est inutile et même préjudiciable à la qualité des images de choisir un diaphragme de plus de F/D11 car la diffraction va sensiblement faire faire chuter le contraste et le piqué... alors autant être raisonnable et sélectionner un diaphragme compris entre F/D 5,6 et F/D 10

  4. Assurez-vous que la correction d'exposition au flash est bien réglée sur "0" sinon toutes vos photos seront ratées pour cause de sous exposition ou surexposition (notamment si vous venez de travailler avec la technique décrite pour le mode priorité diaphragme)

  5. Important : il faut surveiller en permanence les indications du posemètre via le barre graphe situé dans le viseur afin de connaître précisément l'écart de luminosité entre les paramètres vitesse/diaphragme que vous avez choisi et la lumière ambiante !



    Si cet écart dépasse les 2 diaphragmes, je vous conseille vivement de modifier votre vitesse et/ou votre diaphragme pour réduire l'écart de luminosité avec la lumière ambiante sinon vous obtiendrez un fond noir

 La Diffraction

 

Action de la diffraction
sur les images obtenues
avec un Canon 5D Mark 2
et divers objectifs Canon

Cliquez sur la vignette
pour accéder à la page
sur la diffraction



Le phénomène de la diffraction et la photo

Etant liée à la nature ondulatoire de la la lumière, la diffraction est une loi physique incontournable et de ce fait, aucun objectif n'y echappe !

Attention, la diffraction est un phénomène progressif... donc, Il n'y a pas d'effet "tout ou rien" et au dela des "pseudo calculs", je vous propose de regarder concrétement son action au travers d'essais photos avec un CANON 5D Mark 2 associé à différents objectifs tels que :

Canon EF 14mm F2,8 L II USM
Canon TS-E 17mm F4 L
Canon EF 35mm F1,4 L USM
Canon EF 50mm F1,4 USM
Canon EF 85mm F1,8 USM
Canon EF 100 macro F2,8 USM
Canon EF 135mm F2.0 L USM

(Cliquez sur la vignette ci-dessus pour accèder à la page sur la Diffraction)

 Nettoyage du capteur

Capteur 24x36mm
d'un boitier Canon 5D

Cliquez sur la vignette
pour accéder à la page
sur le nettoyage du capteur



C
ertains photographes sont parfois surpris de découvrir la présence de poussières sur le capteur de leur appareil reflex numérique alors qu'ils n'ont pratiquement jamais changé d'objectif !!!

Eh oui... si le changement d'objectif reste la principale cause de dépôt de poussières, il faut garder à l'esprit que celles-ci peuvent également pénétrer dans le boîtier par d'autres chemins comme par exemple :

  1. la trappe de la carte mémoire

  2. certains zooms peuvent jouer le rôle de "pompe à poussière"

  3. le "rodage mécanique" du boîtier libére des particules microscopiques

  4. la mise en place et le retrait des bouchons occasionne des micro--arrachements du plastique de ces derniers, au contact des baïonnettes métalliques du boîtier et de l'objectif

Bref, pour l'ensemble de ces raisons... l'entretien d'un appareil photo numérique, de ses objectifs ainsi que le nettoyage du capteur doivent faire partis des habitudes du photographe et contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas aussi compliqué que certains veulent bien le faire croire... (Cliquez sur la vignette pour la suite)


 La retouche des images

Les niveaux
ou
seuils de visualisation


L
es posemètres des appareils (toutes catégories confondues) ont fait d'énormes progrès ces dernières années avec la généralisation de la mesure matricielle ou multizones mais il arrive encore que des images prises soient légèrement surexposées ou sous-exposées !

D'autre part, lorsque je convertie les images au format RAW de mon CANON 10D vers du Tiff 3x16 bits pour conserver toute l'information contenue dans mon fichier de départ, l'histogramme de chaque image est logiquement plus étroit puisque la dynamique réelle de mon fichier (3x12bits) est plus petite que celle permise par ce dernier format (3x16bits). En plus, bon nombre de logiciel de retouche ne guère pas les fichiers en 16 bits et il faudra impérativement resserrer les seuils avant de convertir les images en 3 x 8 bits !

Pour ces raisons, le recours à un logiciel de retouche d'image est quasi incontournable. Les commandes permettant ces manipulation se nomment respectivement :

"Réglages" dans Paint Shop Pro
"Couleurs/Fonctions relatives à l'histogramme/Réglages"

"Niveaux" dans Photoshop
"image/Réglages/niveaux"

Pour procéder à l'ajustement des seuils de visualisation, i l suffit de déplacer les curseurs situés aux extrémités pour rééquilibrer les hautes et basses lumières ;-)).

Astuce : si vous utilisez un format RAW converti en Tiff 16 bits, vous aurez tout intérêt à rester en " 16 bits " le plus longtemps possible car les corrections que pour pourrez apporter (luminosité, colorimétrie...) altérerons moins l'image que si vous étiez en Tiff " 8 bits " ;-).


Niveaux
(Photoshop)



Balance des couleurs


L
es APN (compact ou reflex) ont tous un système de réglage automatique de la balance des blancs qui permet grandement de s'affranchir des différentes températures de couleurs auxquelles on peut être confrontées lors de la prise d'images (lumière du jour ou lumière artificielle). Toutefois, là encore, il peut être nécessaire de procéder à une modification de la balance des couleurs soit pour obtenir une image la plus fidèle possible à la scène originale ou encore en fonction du rendu souhaité par chacun.

Cette fonction se trouve dans le menu "Couleurs/Ajuster/Balance des Couleurs" pour Paint Shop Pro et dans "Image/Réglages/Balance des Couleurs" pour Photoshop.


Balance des couleurs
(Photoshop)



Masque flou
ou
Accentuation


U
n léger filtre de type " masque flou " permettra de redonner de la vigueur aux images qui pourraient être un peu trop "soft". Personnellement, je travaille souvent avec les valeurs suivantes que je trouve largement suffisantes pour avoir des images "péchues" :

PHOTOSHOP
Gain    : 120~250
Rayon : 0,3
Seuil    : 0

Le GAIN correspondant au pourcentage d'action du filtre

Le RAYON va intervenir sur les contours des détails contenus dans l'image mais si l'on prends un rayon assez fort, il y a un phénomène de "rebond" qui créé un liseré autour de ces détails ce qui donne un aspect artificiel que je n'apprécie pas du tout. Personnellement, je travaille régulièrement avec un rayon de 0,3 à 0,6 et très rarement 1 (jamais plus).

Le SEUIL détermine les pixels qui seront accentués en fonction de de la différence de ceux avoisinant. Un seuil de 0 aura une action maximale et amplifiera aussi bien les petits détails que les zones en ton continu ce qui implique un accroissement important du bruit contenu dans l'image. A l'inverse en sélectionnant un seuil plus élevé, seuls les pixels présentant une différence plus importante seront accentués !

Astuce : Avec Photoshop, je vous conseille encore de passer du mode RVB au mode LAB, puis de sélectionner la couche " L " correspondant à la luminance (cette couche contenant les détails de l'image) et d'appliquer l'accentuation sur celle-ci. En procédant de la sorte, cela évitera d'augmenter le bruit sur les couches " A " et " B " qui ne contiennent que les infos relatives à la colorimétrie.


Accentuation
(Photoshop)

 Sélection de la couche "L"
 (luminance) dans Photoshop


 Les capteurs CMOS & CCD



E
n premier lieu, il faut avoir conscience que lorsque l'on achète un appareil photo numérique, celui-ci est livré avec son film, euh... pardon… son capteur !!! Dès lors, les caractéristiques de ce dernier (dimension, nombre de pixels, taille des photosites, dynamique, sensibilité …) sont fondamentales puisqu'elles seront figées.

L'augmentation croissante du nombre de pixels dans les appareils numériques grand public s'est faite au détriment de la taille des photosites. Par analogie avec l'argentique, il est tentant de penser que c'est une bonne chose en se disant que plus les pixels seront petits et meilleure sera la résolution !

Hélas, les choses ne sont pas aussi simples car la réduction de la taille des pixels implique des optiques spécifiquement calculées pour fournir un très haut niveau qualitatif sur un champ étroit... chose qui n'est pas facilité pour l'utilisation de très courte focale (problème de centrage des lentilles...). Le deuxième effet pervers consécutif à la réduction en taille des pixels provient de la diminution du flux lumineux collecté par chaque photosite ce qui implique une sensibilité réduite

En effet, de par leur conception, tous les capteurs ont un "bruit électronique" qui se traduit par la création d'un certain nombre d'électrons “parasites” même si le capteur n'a pas reçu de signal (photons). Schématiquement, les pixels sont comme des puits dans lesquels on mettra d'autant moins d'eau que le puit sera petit... résultat, le nombre d'électrons parasites devient significatif par rapport aux électrons contenant le signal “utile” et cela se matérialise par l'apparition du fameux "bruit ou grain" que bon nombre de possesseur d'APN constatent sur leur appareil.

Vous aurez compris que les gros pixels sont une bénédiction pour la dynamique mais hélas pas pour le porte monnaie car ils coûtent beaucoup plus cher à fabriquer :-((.


Capteur CMOS
du Canon 10D
 

 Les poses longues et le bruit thermique



A
vec la sensibilité relativement faible des appareils numériques, il n'est pas rare d'avoir recours à des temps de pose assez long (0,5 seconde ou plus) dès que les conditions de lumière deviennent difficiles. Ayant pratiqué l'imagerie CCD à "faible flux" en astronomie ( images de nébuleuses, galaxies... ) pour laquelle le capteur est refroidi (environ -25° en dessous la température ambiante) afin de lutter contre le "courant d'obscurité", on peut se demander ce qu'il en est pour les appareils photos numériques ?

Le "non spécialiste" possesseur d'un appareil photo numérique, constate l'apparition d'une multitude de points colorés dès que les temps de pose s'allongent (0,5 sec ou plus) : c'est la manifestation du "courant d'obscurité". Ce courant (également appelé bruit thermique ou dark) provient du CCD lui-même qui sous l'effet de la chaleur, produit un signal parasite. Ce dernier est d'autant plus important que la température du capteur augmente, soit du fait de la température ambiante, soit par l'accroissement du temps de pose (doublement du bruit thermique à chaque doublement du temps de pose).

Heureusement, il est possible de lutter contre ce bruit (sans refroidissement forcé du capteur) en effectuant dans le noir (ou bouchon sur l'objectif) une pose d'une durée équivalente aux images réalisées. De cette manière, l'image obtenue ne contient que le signal parasite (en faisant abstraction de l'offset souvent retiré par l'appareil lui-même). Il suffit maintenant de soustraire cette image à celle contenant l'information utile pour enlever (en grande partie) le bruit thermique indésirable.

 
Cette opération est réalisable directement depuis un logiciel graphique en utilisant un jeu de 2 calques (un pour l'image à traiter, l'autre pour le noir) et en faisant appel à la fonction "différence" pour la gestion des calques sous Photoshop et Paint Shop Pro. Le résultat (bien que déjà très intéressant) ne sera pas aussi spectaculaire qu'avec un logiciel dédié au traitement d'images CCD astro qui permettra d'optimiser le noir par rapport à l'image à traiter avant de procéder à la soustraction proprement dite. Hélas, l'utilisation de ce type de logiciel est assez rébarbative pour une personne novice (utilisation d'images en couches RVB séparées et importation dans des formats propriétaires tels que PIC, FIT/FITS 16 bits) avec souvent des commandes en ligne bien précises pour effectuer les diverses opérations de traitement. Pour les plus accros, je me permets de citer le logiciel freeware IRIS (en version française) développé par Christian BUIL et qui est téléchargeable ICI. Dans ce cas, n'oubliez pas de récupérer la liste des commandes proposées par le logiciel ainsi que les exemples de traitements très instructifs.
Manifestation du courant
d'obscurité (ou thermique)
 
 Image brute
 
Image après
soustraction du dark

 Le format JPEG



I
l faut bien faire la distinction entre les différents formats d'enregistrement utilisés (en général JPEG et TIFF dans les appareils photo numérique) dont certains utilisent des algorithmes de compression de type destructif et c'est le cas du Jpeg.

Le format JPEG a été conçu pour la compression des images photographiques avec la particularité d'être capable de gérer 16 millions de couleurs mais son réel intérêt vient de la diminution effective du poids de fichier (en ko) qui permet de stocker une quantité plus importante d'images pour une capacité mémoire donnée. De plus, la compression JPEG peut atteindre un taux très élevé mais cela n'est pas sans conséquence sur le résultat final puisqu'il s'agit d'une compression de type destructive.

Une certaine quantité de l'information contenu initialement dans l'image est purement et simplement ignorée par l'algorithme de compression et en fonction du taux appliqué, l'image (une fois décompressée) présente des signes dus à cette absence d'informations qui se traduisent par des artéfacts plus ou moins visibles. Le taux de compression d'une image n'est pas prévisible à l'avance car celui-ci dépend du facteur de qualité recherché mais également de l'image en elle-même. En effet, plus celle-ci est riche en petits détails et plus le taux de compression sera mauvais pour un niveau de qualité donné.

Bien évidemment, il est bon de relativiser cette dégradation car il faut bien reconnaître que sans le format JPEG il n'y aurait pas beaucoup d'images à voir sur le web ;-). La preuve en est que toutes les images présentées sur ce site ont toutes été sauvegardées au format JPEG afin d'obtenir des poids de fichiers (en Ko) compatibles avec le débit des lignes téléphoniques “RTC” (28 à 56 kbp/s).

Bien entendu, un taux de compression différent a été appliqué à chaque image pour en diminuer le poids mais tout en contrôlant visuellement le rendu après chaque compression pour s'assurer de la présence d'un minimum d'artefacts !

Compression facteur 10x
 
 
Compression facteur 40x
 
 
Compression facteur 80x
 

 Optimisation de la compression JPEG



JPEG


L
e logiciel Paint Shop Pro 7.0 est d'ailleurs vraiment très pratique pour contrôler de manière précise la dégradation de l'image (en temps quasi-réel) lors de l'augmentation du taux de compression puisque avec son "module d'optimisation JPEG", il propose une visualisation de l'image après application du taux demandé.

De ce fait, il devient possible d'appliquer, au cas par cas, le taux de compression maximum compatible avec les exigences de qualité que souhaite le photographe !

Module
d'optimisation Jpeg
de Paint Shop Pro 7.0
 

 Le format TIFF



TIFF


A
près le JPEG, c'est le format le plus couramment utilisé sur les appareils numériques même si certains fabricants ne le proposent pas.

Pourtant, ce format est bien utile lorsqu'un maximum de détails doivent être enregistrés (genre structures très fines, motifs répétitifs...) car le JPEG ne se comporte pas très bien sur ce type de sujet. En plus, si l'on veut pratiquer des traitements un peu plus poussés (soustraction du dark ou autre) il faut absolument utiliser un format de sauvegarde de type non destructif.

Je pense que la raison première de cette éventuelle omission en revient au poids du fichier généré pour la sauvegarde dans ce format et également la faible capacité des cartes mémoires proposées. Heureusement, lorsque le format Tiff n'est pas proposé sur un appareil c'est parce que bien souvent ce dernier dispose du format RAW.


 Le format RAW






RAW


L
e format RAW contient toutes les informations sorties "brutes" du capteur CCD. Celles-ci sont représentées par des niveaux de luminosité mesurés par les photosites du capteur (via des filtres RVB). La répartition de ces filtres RVB n'étant pas égale sur l'ensemble des pixels, il y a obligatoirement une interpolation pour assurer la colorimétrie finale de l'image. En temps normal, ces opérations sont gérées par le photoscope qui sauvegarde les images directement au format JPEG ou TIFF. En utilisant le format RAW, l'analyse de ces images, l'interpolation des couleurs, la gestion de la balance des blancs... ne sera plus assuré par l'appareil lui-même mais par un programme externe que vous aurez installé sur votre ordinateur ou via un plug-in pour un logiciel graphique.

Il s'agit bien entendu d'un format non compressé comme le TIFF mais qui présente de gros avantages sur ce dernier comme par exemple, la "profondeur" des couleurs qui peut-être supérieure à 8 bits. En effet, il est possible d'obtenir des images au format RAW sur 10 ou 12 bits (soit 1024 niveaux par couleur pour le 10 bits ou 4096 pour le 12 bits) avec des appareils comme le Nikon D1x, le Canon 10D, le Fuji S2, l'Olympus E-10... Les images fournies sont beaucoup plus douces, non saturées et il est enfin possible d'effectuer d'importantes corrections dans les hautes ou basses lumières ainsi que sur la colorimétrie, sans pour autant que l'image ne se dénature !

Autre avantage non négligeable, le poids du fichier image sera nettement inférieur à celui d'un format TIFF puisqu'il n'y aura pas encore eu d'interpolation (donc augmentation du poids de fichier) pour la gestion des couleurs qui sera effectuée ultérieurement. Cela signifie un gain de place sur la carte mémoire (ce n'est pas du luxe) tout en préservant une qualité maximale mais permet également un temps d'enregistrement plus court :-)).


 Les objectifs : Choix & Essais







Choix
:

Si vous avez porté votre choix sur un APN de type " compact ", celui-ci n'offre pas la possibilité de changer l'objectif. Dans ce cas, les caractéristiques telles que la focale, la plage de variation du zoom et l'ouverture maximale sont des éléments à ne surtout pas négliger et qui doivent répondre aux besoins réels souhaités.
Gardez à l'esprit qu'une ouverture maxi (genre f/d 2 ou 2,5) permettra d'utiliser l'appareil dans des conditions de lumière relativement défavorables sans être trop pénalisé par le "bruit thermique" du capteur qui se manifestera lors des temps de pose assez long.

Dans le cas des boîtiers numériques reflex à objectifs interchangeables, le problème ne se pose pas puisqu'il sera toujours temps pour vous, de remplacer ou compléter votre équipement en fonction de vos besoins présents ou futurs ;-)).



ESSAIS
OBJECTIFS


Essais
:

Les tests effectués ont simplement pour vocation de comparer quelques objectifs entre eux afin de mettre en évidence les différences éventuelles qui pourraient se manifester. Toutefois, ces tests ne se substituent en aucune façon à ceux réalisés par les fabricants ou les revues spécialisées et ne sont le reflet que des seuls exemplaires en ma possession.

Canon EF 14mm F2,8 L II USM essais photos avec le Canon 5D Mark 2
  CANON EF 14mm F2,8 L II USM sur Canon 5D Mark 2
test et essais photos du SAMYANG 14mm F2,8 ED AS IF UMC monté sur un CANON 5D MkII   SAMYANG 14mm F2,8 ED AS IF UMC sur Canon 5D Mark 2
CANON TS-E 17mm F4 L monté sur CANON 5D Mark 2   CANON TS-E 17mm F4 L sur Canon 5D Mark 2
CANON EF 15mm F2,8 fisheye essais photos et comparatif vs Zenitar 16mm F2,8
 
CANON EF 16-35mm F2,8 L MkII USM
  CANON EF 16-35mm F2,8 L MkII USM
canon EF 20mm F2,8 USM - essai photo
CANON EF 20mm F2,8 USM
CANON EF 24mm F1,4 L essais photos et comparatif vs Canon EF 24mm F2,8 et EF 24-105mm IS L
  CANON EF 24mm F1,4 L vs EF 24mm vs EF 24/105 L sur Canon 5D
  ZEISS Distagon 28mm F2,8 CY sur Canon 5D Mark 2
Canon EF 35mm L F1,4 sur CANON 5D Mark 2
  CANON EF 35mm F1,4 L USM sur Canon 5D Mark 2
CANON EF 50mm F1,4  essais photos avec Canon 5D Mark 2
  CANON EF 50mm F1,4 USM avec Canon 5D Mark2
ZEISS ZE 50mm F1,4 essais photos avec le Canon 5D Mark 2
  ZEISS ZE 50mm F1,4 avec Canon 5D Mark2
CANON MP-E 65mm Macro F2,8 essai photo 5D MkII   CANON MP-E 65mm Macro F2,8 avec Canon 5D Mark 2
CANON EF 85mm F1,8 USM sur CANON 5D Mark 2
CANON EF 85mm F1,8 USM sur Canon 5D Mark 2
CANON EF 100mm macro F2,8 USM essais photos
  CANON EF 100 macro F2,8 USM avec Canon 5D Mark2
  CANON EF 100 macro F2,8 L IS USM avec Canon 5D Mark2
Canon EF 135mm F2,0 L USM sur CANON 5D Mark 2
  CANON EF 135mm F2,0 L USM sur Canon 5D
CANON EF 180mm macro F3,5 L USM essais photos
  CANON EF 180mm macro F3,5 L USM avec Canon 5D
Test du SIGMA 180mm
  SIGMA EX 180mm APO macro F/D 3,5 avec Canon 10D
CANON EF 200mm F2,8 L USM essais photos
CANON EF 200mm F2,8 L USM avec Canon 5D + Extender 1,4x & 2x
CANON EF 70/200mm F4 L USM essais photos
CANON EF 70/200mm F4 L USM avec Canon 20D
CANON EF 400mm F2,8 L USM essais photos
  CANON EF 400mm F5,6 L USM avec Canon 5D + Extender 1,4x & 2x
Essais photos du convertisseur macro CANON Life Size Converter monté sur un CANON EF 100mm MACRO F2,8 USM + CANON 5D
CANON EF Life Size Converter (convertisseur macro) avec Canon 5D
MTO 11CA 1000mm F10
MTO 11CA - Focale 1000mm F10
essais photos et comparatifs de la Lunette ORION 80ED de 600mm de focale
Lunette ORION 80ED Focale 600mm F7,5 vs MTO 100/1000 vs EF 100/400 L
 Boîtier CANON 5D

Essais photos du CANON 5D

Cliquez sur la vignette
pour accéder aux
essais comparatifs

 



A
vec l'introduction sur le marché du 5D, Canon annonce clairement sa volonté de démocratiser les capteurs "Full Frame" (cad de format 24x36mm) dans sa gamme de réflex numérique "amateur expert"... ce qui était encore impensable, il y a très peu de temps !!!

Le Canon 5D avec son capteur CMOS de 23,9 x 35,8mm permet enfin d'utiliser les optiques à leur focale nominale et de pouvoir profiter des grands angulaires, tout en laissant davantage de libertés au photographe en matière de gestion de la profondeur de champ.

Bien entendu, "tout n'est pour le mieux dans le meilleur des mondes" dans la mesure ou ce type de capteur est très exigeant pour les optiques grand angle (notamment dans les angles extrêmes) et il est nécessaire d'utiliser des objectifs de très bonne qualité !

Au delà de sa résolution de 12,7 mégapixels, le gros bénéfice de ce capteur vient de la taille importante de ses photosites (8,2 microns²) ayant pour conséquence une plage de dynamique plus étendue entre les hautes et basses lumière mais surtout un très faible bruit dans les images y compris dans les sensibilités élevés !!!

Le boîtier, en lui même, reste d'une fabrication "amateur expert" comme peut l'être le 20D mais avec le gros avantage d'avoir un boîtier qui sait rester léger et compact à contrario de la gamme "pro" dont les boîtiers sont quasiment 2 fois plus lourd et encombrant !

Une autre avancée significative provient de l'apparition d'un nouvel écran LCD TFT "haute résolution" de 2,5 pouces et 230.000 pixels qui se montre d'une lisibilité impressionnante quelle que soit les conditions lumineuses !

Qu'est-ce que peut bien apporter d'autre le passage du Canon 20D au 5D ???
eh bien, cliquez sur la vignette du Canon 5D...

(Cliquez sur la vignette pour la suite)

 Boîtier CANON 40D

Cliquez pour accèder aux informations et comparatif photo entre le Canon 40D et le 5D

Cliquez sur la vignette
pour accéder aux
essais comparatifs



E
tant possesseur d'un Canon 5D, le choix d'un CANON 40D peut paraître surprenant de prime abord... mais en réalité, c'est un choix mûrement réfléchi afin de tirer parti du meilleur des capteurs, tant "Full Frame" (24x36mm) avec le Canon 5D qu'avec ceux au format APS-C (22,2 x 14,8mm) comme le Canon 40D !

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, je dirais que ces deux formats de capteur ne sont pas vraiment concurrents mais plutôt complémentaires car il suffit d'utiliser chaque format en prenant en compte ses caractéristiques techniques spécifiques pour s'apercevoir qu'au final, chaque format à ses avantages et ses inconvénients !

Eh oui, comme vous allez pouvoir le découvrir dans l'essai comparatif entre les CANON 40D vs 5D, tous les domaines de la photo ne sont pas en faveur des DSLR à capteur 24x36mm et bien entendu, je me suis concentré uniquement sur les domaines dans lesquels les capteurs APS-C actuels sont capables de faire mieux qu'avec un DSLR à capteur 24x36mm !!!

(Cliquez sur la vignette ci-contre pour accéder aux essais photos)


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